Le microbiologiste est un chercheur qui étudie les micro-organismes (bactéries, moisissures, virus, microbes...). Ses observations et ses travaux de recherche sont ensuite mis à profit pour préserver l'environnement, combattre une maladie, etc.
Code ROME : K2402
Le microbiologiste étudie les micro-organismes vivants (bactéries, levures, moisissures, virus, microbes...) et leurs interactions avec l'environnement. Il est souvent spécialisé dans un domaine de recherche très pointu. Bactériologiste ou virologue, il cherche à identifier les bactéries ou les virus causant les maladies. Il isole aussi les micro-organismes déjà identifiés afin d'en réduire les effets néfastes, et participe au développement de vaccins et d'antibiotiques. Dans l'industrie, il exerce notamment dans l'agroalimentaire, où il contrôle la qualité sanitaire des denrées produites.
Le microbiologiste analyse le fonctionnement d'organismes vivants, de taille microscopique, et étudie leurs interactions avec l'environnement. Il est souvent spécialisé dans un domaine. Bactériologiste ou virologue, il cherche à identifier les bactéries ou les virus causant les maladies. Il isole aussi les micro-organismes déjà identifiés afin d'en réduire les effets néfastes, et participe au développement de vaccins et d'antibiotiques. Spécialisé en biotechnologie, il utilise les micro-organismes pour traiter la pollution atmosphérique par exemple, ou trouve des bactéries utiles au nettoyage de sites contaminés par des hydrocarbures. Il peut aussi chercher les ennemis naturels de certains parasites, pour développer des traitements évitant l'emploi de pesticides.
Émettre et vérifier des hypothèsesIl analyse et expérimente des hypothèses de travail. Pour cela, il utilise des méthodes techniques comme l'isolement. Il fait aussi des recherches et des analyses documentaires sur les sujets d'études à traiter. Il élabore des théories qu'il validera ou pas, selon le résultat de ses expériences. Il établit des relations de cause à effet suite à ses prospections, qui lui permettront éventuellement de trouver des applications utiles et parfois de déposer des brevets.
Le microbiologiste dispose de connaissances scientifiques très précises dans un domaine particulier. Cela lui permet de développer, au niveau technique, des méthodes et des protocoles de travail et de recherche. Selon son domaine de recherche, il est aussi capable de participer à des études cliniques, d'élaborer de nouveaux produits, de mettre au point des procédés de fabrication industrielle...
Être minutieux et persévérantIl exerce un travail minutieux : toutes les découvertes passent par une observation attentive au microscope. Il doit donc manipuler tout le petit appareillage avec soin et précaution. Même si sa pratique permet de dévoiler des phénomènes jusqu'ici inexpliqués, les résultats des recherches sont souvent incertains. Il doit être assidu et enthousiaste pour les mener à terme. Rigueur et adaptabilité permettent d'être aussi efficace sur le terrain que dans un bureau ou un laboratoire.
Anglais et informatiqueLa maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur pour intégrer les données et les résultats de ses expériences.
L'insertion professionnelle des chercheurs est difficile. La plupart d'entre eux se voit proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CDD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs et les emplois proposés souvent précaires.
Dans la recherche publique ou l'industrieLe microbiologiste exerce au sein des laboratoires des organismes publics, en recherche fondamentale ou appliquée (hôpitaux, universités, instituts de recherche...). Dans ce cadre, il travaille souvent sur des problématiques à long terme.
Ses recherches intéressent aussi les laboratoires de recherche et développement des bio-industries et des entreprises de biotechnologies. Les secteurs d'activité concernés : la santé, les services de contrôle sanitaire, la recherche vétérinaire, l'industrie agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique ou cosmétique, l'énergie et l'environnement...
Vers des fonctions d'encadrementAvec quelques années d'expérience, un chercheur en microbiologie peut évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.
Le niveau de formation varie de bac + 5 à bac + 8 dans les domaines des biotechnologies, du génie biologique ou de la biochimie. L'obtention d'un doctorat est incontournable pour accéder au métier de chercheur. Il faut choisir soigneusement son sujet de thèse et trouver un laboratoire d'accueil. Une fois le diplôme obtenu, il est possible de compléter son cursus par une expérience professionnelle de post-doctorat, en France ou à l'étranger. Mission scientifique à durée déterminée et rémunérée, le post-doctorat constitue un atout lors des concours et recrutements.