Jingle, claquement de porte, sonnerie de micro-ondes, signaux sonores pour les non-voyants ou musique d'un jeu vidéo... autant de missions qui peuvent être dévolues au designer sonore en fonction de son secteur d'activité.
Code ROME : L1507
À la fois créatif et technicien à la pointe de son domaine, le designer sonore doit respecter un cahier des charges et des délais imposés par le client. Les oreilles à l'affût des nouvelles tendances, il doit trouver LE son qui fera vendre ou rendra un jeu inoubliable. Jingle, sonnerie de micro-ondes, signaux sonores pour les non-voyants ou encore musique d'un jeu vidéo, autant de missions qui peuvent être dévolues au designer sonore en fonction de son secteur d'activité.
Il y a autant de réalités professionnelles pour le designer sonore que de secteurs dans lesquels il peut exercer ses talents. Mais, avec toujours un même objectif : donner du sens au son. Dans l'audiovisuel et le multimédia, le designer sonore crée les bruitages d'un logiciel, compose la musique d'un jeu vidéo, d'un site web ou d'une émission, par exemple.
Différents domainesS'il travaille dans la communication, il compose ou trouve la musique originale d'une publicité ou invente le jingle qui rendra une marque immédiatement reconnaissable et inoubliable. Le but : changer l'image d'une entreprise ou influencer l'achat d'un produit. Dans l'industrie, il peut, par exemple, trouver le meilleur son pour chaque voyant d'alerte d'une voiture, ou veiller à rendre le son des appareils électroménagers moins bruyant. Dans le domaine artistique, il peut être amené à créer l'environnement sonore d'un spectacle ou d'une exposition, ou encore habiller l'espace public en lui donnant une dimension sonore.
Différentes étapesDans tous les cas, il procède par étapes : identification du projet, conception, réalisation technique, assemblage et mise en forme des sons, finalisation et suivi. Un travail très complet !
Le designer sonore est à cheval entre la création et la technique. Il doit donc user de son imagination et donner libre cours à sa créativité sans toutefois perdre de vue le cahier des charges imposé et les délais de réalisation. De plus, il doit parfaitement maîtriser la technique de son secteur pour que ses idées soient réalisables et donnent le meilleur effet une fois mises en place. Les logiciels de montage son Cubase, Pyramix, Nuendo ou encore Pro Tools sont quelques-uns de ses outils de travail.
Ouvert sur le mondeDoté d'une grande culture générale, le designer sonore est branché sur le monde et ses tendances. Il a en particulier de vastes connaissances musicales (tous genres et époques confondus), cinématographiques et audiovisuelles. Il suit également de près les créations passées et à venir dans le secteur d'application qu'il a choisi (automobile, publicité, jeux vidéo, etc.).
Rigoureux et autonomeLes savoir-être du designer sonore sont eux aussi très importants : curiosité, rigueur, efficacité, ouverture d'esprit, remise en question, autonomie ne sont que quelques-uns des traits de caractère appréciés par les clients et les employeurs.
L'habillage sonore prend une place de plus en plus importante dans notre environnement. Les techniques évoluent sans cesse et les attentes des consommateurs sont de plus en plus grandes. Le designer sonore doit sans cesse se remettre en question et se réinventer en étant à l'écoute des tendances. Même s'il acquiert une certaine notoriété, pas question de s'endormir sur ses lauriers !
Plusieurs types d'employeursLes créateurs de jeux vidéo et les sociétés spécialisées du Web sont les premiers recruteurs de designers sonores. Il existe également un petit nombre d'agences spécialisées en design musical et sonore qui salarient des designers sonores ou font travailler des professionnels indépendants. Certains secteurs de l'industrie, comme l'automobile ou les transports, peuvent également les embaucher.
À son compteS'il a acquis une certaine notoriété et peut justifier d'un certain nombre de réalisations remarquées, le designer sonore peut créer sa propre agence ou travailler à la demande, en tant que free-lance. Dans ce cas, une grande partie de son temps sera consacrée à la recherche de clients ou à la réponse à des appels d'offres. À l'inverse, il peut se spécialiser et devenir ingénieur du son dans un studio, par exemple.
En dehors du diplôme (de niveau bac + 5) de l'Esbam (École supérieure des beaux-arts du Mans) délivré en partenariat avec l'Ensci et l'Ircam, plusieurs écoles proposent des formations au design sonore. Quelle que soit la formation, l'employeur demandera avant tout d'écouter quelques-unes des réalisations avant de se faire une opinion.