L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne (IESSA) installe, contrôle, assure la maintenance et développe les équipements aéronautiques liés à la sécurité aérienne. Ses responsabilités : la sécurité des passagers et celle des équipages.
Code ROME : I1102
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne (IESSA) installe, contrôle, assure la maintenance et développe les équipements aéronautiques liés à la sécurité aérienne. Ses responsabilités : la sécurité des passagers et celle des équipages. De nombreux appareils électroniques et informatiques sont utilisés par les aiguilleurs du ciel, pour guider les avions afin qu'ils puissent décoller, voler et atterrir en toute sécurité. L'IESSA garantit la bonne marche de ces équipements.
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne (IESSA) gère l'installation, l'entretien et le développement des équipements radioélectriques et électroniques aéroportuaires. De nombreux appareils électroniques et informatiques sont utilisés par les aiguilleurs du ciel, pour guider les avions afin qu'ils puissent décoller, voler et atterrir en sécurité, par tous les temps. Les enjeux sont donc essentiels. À l'IESSA de garantir la bonne marche de toutes ces installations.
Fournir des servicesCet ingénieur fournit (au contrôle aérien ou aux usagers de l'espace aérien) des services support : moyens de communication entre la tour et les avions, aides de navigation, surveillance air et sol, traitement des plans de vol, diffusion d'information générale et aéronautique, enregistrement, aides à la décision... Pour cela, il assure l'installation, le paramétrage, l'intégration, la validation, la maintenance et le suivi en temps réel des systèmes techniques afférents (radio, téléphone, radars, moyens de visualisation, plan de vol).
Développer de nouvelles technologiesIl conçoit aussi du matériel et des composants électroniques innovants, pour améliorer la sécurité de la circulation aérienne. Il met au point des solutions techniques répondant à un cahier des charges précis, largement dicté et contraint par des standards européens.
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne doit avoir une grande capacité de concentration pour assurer la continuité des liaisons électroniques avec les avions, ainsi qu'entre la tour de contrôle et les services techniques. Il n'a donc pas le droit à l'erreur. Sang-froid, rigueur et sens de l'organisation sont nécessaires pour maîtriser des procédures d'urgence. Par exemple, lorsqu'il y a une panne des systèmes informatiques qui peut provoquer un accident d'avions.
Des connaissances très techniquesUn bon niveau en ingénierie de maintenance dans l'électronique, l'informatique et les réseaux de communication est requis. Lorsqu'il s'oriente vers la recherche, il développe de nouveaux produits. Grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), il définit, par exemple, des équipements électroniques plus performants. Il effectue des simulations destinées à vérifier que toutes les fonctions sont bien remplies, puis il réalise un prototype. Il teste celui-ci avant de l'intégrer aux équipements de sécurité.
Anglais obligatoireL'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne parle obligatoirement l'anglais, langue de travail dans les tours de contrôle.
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne bénéficie de l'assurance d'un emploi stable dans la fonction publique. Rattaché à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile), il exerce principalement dans la région parisienne, dans les grandes villes de province qui ont un aéroport, et dans les Dom-Tom. Cadre A, il change de grade en cours de carrière, débutant en tant qu'ingénieur de classe normale, puis passant ingénieur principal et enfin ingénieur divisionnaire. Sa rémunération évolue en fonction de ces échelons.
Des évolutions possiblesL'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne peut demander une mutation géographique. Il peut devenir chef d'équipe ou diriger un service. Avec de l'expérience, il a également la possibilité de se tourner vers la recherche et le développement, pour concevoir de nouveaux systèmes. Il peut enfin devenir instructeur ou se tourner vers une carrière de coopération internationale. Il a en effet un statut ATSEP (Air Traffic Safety Electronics Personnel), délivré par l'Europe aux personnes qui effectuent des tâches de maintenance dans le domaine de la sécurité aérienne.
Le métier est accessible à bac + 5, une fois le diplôme en ingénierie des systèmes électroniques de la sécurité aérienne de l'Enac (École nationale de l'aviation civile) validé.
L'entrée dans cette école se fait sur concours après un bac + 2 scientifique : DUT GEII, RT, classe préparatoire scientifique (CPGE), etc. Formés en 3 ans, les élèves IESSA perçoivent une rémunération (environ 17 835 euros la 1re année, 21 556 euros la 2e année et 26 423 euros la 3e année, source Enac plaquette 2016). En contrepartie, les futurs diplômés s'engagent à travailler 7 ans dans la fonction publique.