Plans sociaux, contrats de travail, réforme des retraites... Le droit social évolue constamment, au gré de nouveaux textes de loi. D'où la nécessité pour les entreprises et les administrations de faire appel à un juriste en droit social.
Code ROME : K1903
Élaboration des contrats de travail, gestion des procédures de licenciement et des contentieux prud'homaux... Le juriste en droit social maîtrise parfaitement le Code du travail et ses évolutions. Il s'occupe des questions de protection sociale et de formation des salariés, et gère également les relations avec les syndicats. Rattaché au service des ressources humaines d'une entreprise, il s'occupe en priorité des affaires de contentieux et vérifie la légalité des contrats au sein de l'entreprise.
Rédaction des contrats de travail, gestion des procédures de licenciement et des contentieux prud'homaux... Le droit social concerne au premier chef le service des ressources humaines de toute entreprise. Ce juriste lui apporte ses conseils et des réponses concrètes sur toutes les questions relevant du droit du travail. Il suit la publication des nouveaux textes pour permettre à l'entreprise de respecter la réglementation.
Un dialogue permanentLes questions de protection sociale et de formation des salariés sont du ressort du juriste en droit social. C'est également lui qui assure les relations avec les syndicats, dans le cas d'une demande d'augmentation générale des salaires, par exemple, ou lors d'un plan social.
À la recherche de la meilleure solutionTrès rigoureux, ce spécialiste met en pratique des connaissances pointues (en droit du travail, en droit de la sécurité sociale, en matière de convention collective de l'entreprise...), tout en cherchant des solutions juridiques souples, adaptées à chaque situation. L'ouverture d'esprit et un bon relationnel sont des qualités essentielles.
Très rigoureux, ce spécialiste met en pratique des connaissances pointues en droit (du travail, de la sécurité sociale...), dans les conventions collectives des entreprises... tout en cherchant des solutions juridiques souples, adaptées à chaque situation. Il maîtrise parfaitement toutes les questions liées au Code du travail, qui peut évoluer très rapidement (avec la création de nouveaux contrats destinés à certains salariés, aux jeunes, etc.).
Avec diplomatie et objectivitéAisance écrite et orale, capacité d'analyse et de synthèse, associées à une grande rigueur sont des qualités indispensables pour comprendre les problématiques d'un dossier et le résoudre. De plus, le juriste en droit social doit faire preuve de diplomatie et d'objectivité, afin d'éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation. En droit social, où les questions traitées touchent à l'emploi et aux contentieux entre salarié et employeur, l'ouverture d'esprit et un bon relationnel sont des qualités essentielles.
On dénombre 16 000 juristes d'entreprise en France. Les entreprises de plus de 400 salariés et les administrations restent les principaux employeurs. Les très grands groupes n'hésitent pas à embaucher plusieurs juristes spécialisés. Les opportunités d'emploi sont en revanche plus limitées dans les PME-PMI. En effet, les entreprises de moins de 500 salariés ont recours à un juriste polyvalent ou se tournent plutôt, en cas de besoin, vers un cabinet extérieur.
Des professionnels diplômésLe rôle du juriste est devenu stratégique en entreprise, avec, à la clé, une revalorisation de la fonction. Le niveau minimum requis pour exercer est le master (bac + 5). Le droit social fait partie des spécialités qui montent. Certains profils ont particulièrement la cote auprès des entreprises, comme les titulaires du DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise).
Ce professionnel a acquis une spécialisation en droit social (droit et pratique des relations du travail, droit du travail et de la protection sociale...) ou en droit de l'entreprise, dans le cadre d'un master (bac + 5). Une quarantaine d'universités proposent cette spécialisation qui existe également dans certains IEP (instituts d'études politiques). Une seconde compétence en gestion des ressources humaines peut être un atout, de même qu'un DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise).