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Éclairagiste

Des ombres chinoises jusqu'aux effets de lumière programmés sur ordinateur, la palette de l'éclairagiste est large. À lui de créer un univers visuel au plus près des intentions du metteur en scène ou du chorégraphe. Ses éclairages viennent rythmer une scène ou créer une ambiance sur un tournage... Tout un art !

Code ROME : L1504

Descriptif

À la fois technicien et artiste, l'éclairagiste a une vision globale du spectacle. Il doit créer et adapter les techniques de l'éclairage aux projets du metteur en scène. Professionnel hautement qualifié du spectacle, l'éclairagiste dirige une équipe technique lors de la préparation et de l'installation de l'équipement d'éclairage. Ce métier exigeant offre peu de postes permanents. Travailler en indépendant ou monter son entreprise peut permettre d'intervenir dans d'autres domaines (organisation d'événements, valorisation du patrimoine ou de lieux culturels...).

Activités

Un concepteur au service de la scène

En tête dans la hiérarchie de la filière lumière, l'éclairagiste conçoit les éclairages d'un spectacle en fonction du projet artistique. En amont, il élabore donc un projet, puis intervient au début des répétitions et propose des jeux de lumière au metteur en scène (ou chorégraphe) à partir des volumes créés par le décorateur-scénographe. Par la direction des éclairages, il apporte une profondeur à la scène. Et, sur l'ensemble du spectacle, il permet au spectateur, par des effets successifs, de suivre le déroulement du texte, du jeu ou du concert.

Collaboration

L'éclairagiste travaille en étroite collaboration avec le régisseur lumière qui prend en charge avec l'équipe de techniciens la réalisation matérielle des effets. Il lui donne les indications pour enregistrer toutes les combinaisons d'effets lumineux voulus. Il lui confie dans la plupart des cas la conduite de la lumière durant la représentation.

Un traducteur d'intentions

Des projecteurs traditionnels aux programmations sur console (jeux d'orgues) en passant par les appareils d'optique, les sources de lumière sont très variées. L'éclairagiste doit constamment se documenter pour s'adapter rapidement aux évolutions des matériels et développer de nouvelles compétences. Si l'informatique est devenue omniprésente, rien ne l'empêche d'avoir recours à des techniques ancestrales. Par exemple, un écran de tissu pour un jeu d'ombres chinoises. Tout dépend des choix qu'il opère pour traduire l'intention du metteur en scène.

Compétences

Technique et créativité

L'éclairagiste exerce un métier artistique qui comporte une forte dimension technique. L'éclairage d'une scène implique de maîtriser l'utilisation de matériels et de techniques adaptées (électricité, photométrie, colorimétrie, optique, informatique...). Être créatif est indispensable pour concevoir l'éclairage d'un spectacle ou d'un événement, et traduire les propositions d'un metteur en scène.

Communiquer aussi en anglais

Dans ce métier relationnel, l'éclairagiste doit pouvoir communiquer couramment en anglais pour travailler avec des artistes de langues étrangères. Il doit aussi constamment veiller aux règles de sécurité et se documenter pour s'adapter rapidement aux évolutions des techniques et des matériels.

Un chef d'équipe

L'éclairagiste encadre une équipe technique chargée du montage, du réglage et des éclairages d'un spectacle. Il doit être capable de prendre en charge l'organisation d'une tournée et son suivi, d'assurer la gestion technique et la maintenance des équipements.

Vivre au rythme des tournées

Ce métier requiert une grande disponibilité pour s'adapter à des horaires soutenus, parfois le soir et le dimanche, mais aussi pour se déplacer au rythme des tournées en province ou à l'étranger.

Vie professionnelle

Une majorité de CDD

L'emploi salarié est en constante diminution. Les CDI (contrats à durée indéterminée) sont majoritairement offerts par les théâtres nationaux ou les scènes conventionnées. Dans les autres cas, le CDD (contrat à durée déterminée) est à présent très répandu.

Des contrats courts

59 % des professionnels de l'éclairage sont engagés pour des contrats de plus en plus courts (moins de 8 jours), avec un temps de travail très réduit sur l'ensemble de l'année. Et seuls près de 70 % d'entre eux perçoivent des indemnités en cas de chômage (source : Pôle emploi spectacle).

Deux années probatoires

Dans ce métier, le plus difficile est de durer. Presque 50 % des jeunes arrivant sur le marché du travail quittent le métier dans les 2 premières années. Une fois passé ce cap, ils réussissent, dans l'ensemble, à se stabiliser.

Accès au métier

Hier, nombre d'éclairagistes étaient des autodidactes. Les évolutions techniques du métier nécessitent maintenant un niveau de qualification de plus en plus élevé, et un cursus scientifique est un atout. Quelques écoles réputées forment des diplômés de niveau supérieur après un passage par la régie lumière.



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