Personnel au sol, le militaire technicien de l'air peut être technicien, spécialiste de la sécurité et de la protection ou assurer le bon fonctionnement d'une base aérienne.
Code ROME : K1701
Premier grade de l'armée de l'air, le militaire technicien de l'air (MTA) travaille au sol. Il est technicien (mécanicien, électrotechnicien...), spécialisé dans la protection et la sécurité (fusilier commando, opérateur de défense sol-air...) ou participe au bon fonctionnement d'une base aérienne (agent d'entretien, magasinier, agent de bureautique, auxiliaire sanitaire...). Intégré entre 17 et 30 ans avec un niveau 3e au minimum, il signe un premier contrat de 3 ans.
Mécanicien, le militaire technicien de l'air veille au bon état de marche et à la maintenance des avions, hélicoptères, véhicules et armements de l'armée de l'air. Agent d'exploitation, il s'occupe des centraux téléphoniques ou des systèmes de surveillance, d'information et de communication sol. Électrotechnicien, il vérifie l'état de fonctionnement des matériels et installations électriques non aéronautiques d'une base aérienne.
Le MTA, côté sécurité et protectionOpérateur de défense sol-air, le militaire technicien de l'air intervient dans la défense anti-aérienne (pointeur-tireur, tireur de missiles...). Il peut aussi être fusilier commando ou conducteur de chien : il assure alors la sécurité des bases aériennes, des détachements de l'armée de l'air, des commandos parachutistes... Pompier, il lutte contre les incendies. Agent de sécurité cabine, il veille à la sécurité et au service à bord des avions.
Le MTA comme soutien et support des basesTout militaire technicien de l'air, à son niveau, participe au bon fonctionnement d'une base aérienne, en exerçant différentes fonctions : agent d'entretien, magasinier, conducteur routier, secrétaire, agent de restauration, auxiliaire sanitaire. Agent d'opérations, il exploite les informations liées aux vols (mise à jour de la documentation aéronautique, des tableaux de trafic aérien, acheminement des plans de vols...).
Obéissant aux ordres d'un sous-officier, le militaire technicien de l'air a le sens de la discipline, du devoir, et possède un esprit d'équipe sans faille.
Mobile, courageux et sportifMécanicien, fusilier commando, auxiliaire sanitaire, agent de restauration... le militaire technicien de l'air peut, à tout moment, être envoyé en mission en France ou à l'étranger. Courage et disponibilité sont donc deux qualités indispensables. Et, comme tout militaire, il doit être sportif : l'activité physique constitue une pratique régulière pendant les heures de service.
Recrutés à tout moment de l'année en fonction des besoins (environ 1 000 par an), les 15 000 militaires techniciens de l'air constituent 25 % des effectifs de l'armée de l'air. Les femmes (14 % des effectifs globaux) peuvent intégrer toutes les spécialités.
Une carrière sous contratLe militaire technicien de l'air reste sous contrat durant toute sa carrière. Son premier engagement dure 3 ans (5 ans s'il est agent de sécurité cabine ou pompier). Sous réserve de remplir certaines conditions (réussite à des sélections internes, par exemple), il peut, par contrats successifs, atteindre des engagements allant jusqu'à 17 ans, exceptionnellement 27 ans. Il peut encore accéder à une carrière de sous-officier. Enfin, après 4 ans de service, il peut bénéficier d'une aide à la reconversion s'il veut réintégrer la vie civile.
Le militaire technicien de l'air est recruté directement par la base aérienne sur laquelle il exercera. Conditions d'accès : tests d'aptitudes psychotechniques, physiques et entretien. Être âgé entre 17 et 30 ans et justifier, selon les spécialités, d'un niveau scolaire de fin de classe de 3e jusqu'à la terminale, ou être titulaire d'un CAP ou d'un bac pro ; savoir nager.
Une fois sélectionné, le candidat reçoit une formation militaire de 6 semaines au centre de formation militaire élémentaire de Saintes (17). Cette dernière est suivie ensuite d'une formation professionnelle qui, selon la spécialité choisie, est dispensée directement au sein de l'unité ou au cours d'un stage en école de spécialité.