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Ingénieur/e nucléaire

Concevoir les centrales nucléaires de 4egénération, réaliser des études et des calculs pour la sûreté nucléaire, participer à des opérations de démantèlement... le métier d'ingénieur nucléaire intéresse différents profils, du neutronicien au chimiste.

Code ROME : H1302

Descriptif

Du développement d'équipements et d'installations nucléaires au démantèlement des centrales, en passant par la sûreté et la prévention des risques, différents profils d'ingénieurs nucléaires se côtoient. Leur fonction : réaliser des études ou des essais, faire du suivi d'ingénierie, piloter des process, effectuer des contrôles... Ce métier porteur est accessible après un diplôme d'ingénieur ou un master.

Activités

Du développement au démantèlement

Études et ingénierie, mise au point de procédés, essais, sûreté, déconstruction... des ingénieurs interviennent tout au long du cycle nucléaire. En fonction de leur spécialité, ils participent à la conception et à la modernisation des réacteurs, des équipements mécaniques ou électriques des centrales, des systèmes fluides ou de contrôle commande. Certains réalisent des études portant sur la conduite des installations, la thermohydraulique, la neutronique, le combustible nucléaire. D'autres coordonnent les opérations de démantèlement des vieilles centrales.

Diriger les centrales

L'ingénieur chef d'exploitation pilote le programme de production d'électricité. À ce titre, il organise l'activité de l'équipe de quart (en poste pour 8 heures, l'exploitation se faisant 24 heures sur 24). Il vérifie que toutes les règles de sécurité sont appliquées : bon état de fonctionnement des matériels, rondes de surveillance... Programmer les interventions de maintenance, en tenant compte des objectifs de production et des contraintes de sûreté, est aussi de son ressort. Par ailleurs, des ingénieurs chimistes supervisent le recyclage du combustible usé.

Garantir la sécurité

L'ingénieur sûreté vérifie que les réacteurs, les circuits de refroidissement, les circuits incendie... sont conformes aux exigences de sûreté, et que les règles de fonctionnement sont appliquées. De son côté, l'ingénieur criticien veille à l'application des dispositifs de prévention des accidents de criticité (réaction nucléaire incontrôlée). Enfin, l'ingénieur en radioprotection protège les professionnels et l'environnement contre le rayonnement radioactif.

Compétences

Une palette de spécialités

La physique des réacteurs nucléaires fait appel à des compétences en neutronique, thermohydraulique, matériaux. Le domaine du cycle du combustible nécessite des connaissances en chimie. D'autres domaines comme la mécanique, l'électrotechnique, le contrôle commande, la sûreté nucléaire, la radioprotection et l'environnement sont mobilisés, selon les postes. Par ailleurs, les grands groupes offrent une formation complémentaire adaptée au métier. Ainsi, la conduite d'installations nucléaires nécessite 2 à 3 ans de formation.

Rigueur et sens des responsabilités

Confronté à des problématiques diverses, l'ingénieur nucléaire a le sens de l'analyse et de la synthèse. Son domaine d'intervention étant exposé à des risques majeurs, il doit faire preuve de la plus grande rigueur. La prise de responsabilités, souvent rapide, fait appel à l'esprit d'initiative. Et à la capacité à coordonner une équipe pour les postes d'encadrement.

Ouverture à l'international

Certains postes s'exercent dans un environnement multiculturel, exigeant la maîtrise de l'anglais.

Vie professionnelle

125 000 emplois

La filière nucléaire, qui produit 75 % de l'électricité consommée en France, compte 125 000 emplois, principalement dans les grands groupes (Areva, EDF, GDF Suez), les bureaux d'études et d'ingénierie, chez les équipementiers (Alstom, Bouygues...) et dans les 200 PME (petites et moyennes entreprises) spécialisées dans le nucléaire. On rencontre aussi les ingénieurs nucléaires au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), à l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire).

Belles perspectives

Les recrutements sont portés par les nombreux départs à la retraite prévus jusqu'en 2017, la mise en production de l'EPR de Flamanville prévue en 2016, les projets de déconstruction ou de rénovation des centrales. En 2013, EDF a annoncé ainsi 490 embauches pour l'ingénierie nucléaire, 1 600 pour la production nucléaire (dont 450 ingénieurs). Les débutants représentent 40 à 60 % des recrues selon les postes.

Des parcours à la carte

L'apprentissage (3 000 nouveaux apprentis en 2013 à EDF), les missions de VIE (volontariat international en entreprise), les stages... sont autant de moyens pour mettre un pied dans les entreprises du secteur... sachant que les grands groupes offrent aussi la possibilité de suivre des parcours personnalisés : coaching d'intégration, formation interne très développée, évolutions professionnelles variées.

Accès au métier

Les ingénieurs généralistes ont la cote. Mais les employeurs ouvrent également leurs portes aux diplômés des écoles d'ingénieurs spécialisées en mécanique, électricité, électromécanique, automatismes, énergie, chimie ou génie chimique, risques industriels (option nucléaire à l'Ensi Bourges), ingénierie de l'énergie nucléaire (Grenoble INP ense3 et Phelma)... mais aussi des écoles généralistes (Polytechnique, écoles centrales, Mines (options en nucléaire à Nantes), École des ponts ParisTech...) et aux titulaires de master. Ces derniers représentent, par exemple, environ 1 recrutement sur 5 à la division production nucléaire d'EDF.



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