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Soigneur/euse d'animaux

S'occuper des lions, des éléphants, des dauphins : le rêve de nombreux enfants, mais le métier d'une petite poignée d'adultes. Au quotidien, le soigneur est au service d'animaux exotiques ou familiers, sauvages ou apprivoisés.

Code ROME : A1501

Descriptif

S'occuper des lions, des éléphants, des ours... Le métier de soigneur animalier fait souvent rêver. Pourtant, il ne concerne que très peu de professionnels. Les parcs zoologiques dans leur ensemble ne recrutent que 5 à 6 soigneurs par an. Au-delà des petits soins quotidiens, leur rôle consiste surtout à nourrir les animaux et à maintenir leur lieu de vie le plus propre possible. Une occupation qui s'exerce le plus souvent en extérieur et qui demande une bonne résistance physique.

Activités

Nourrir et entretenir

La principale mission du soigneur animalier : nourrir les animaux et assurer la propreté de leur lieu de vie, en respectant les normes d'hygiène et de sécurité. Plusieurs fois par jour, à heures fixes, il prépare et distribue des rations alimentaires adaptées à chaque animal. À lui aussi d'enlever le fumier, de nettoyer les cages, les enclos ou encore les bassins. L'entretien des locaux est une mission importante, car elle permet d'éloigner les risques d'épizootie (épidémie propre à une espèce animale).

Assister le vétérinaire

Son rôle consiste également à assister le vétérinaire dans son travail. C'est lui qui brosse les pelages et qui taille les griffes des lions, par exemple. Il se charge des soins mineurs : pesée, suivi de la santé, vaccination, détection des anomalies...

Assurer un suivi au long cours

Au quotidien, le soigneur animalier consigne ses observations sur l'animal et l'état de sa cage. Il tient à jour l'inventaire des reproductions, des naissances et des décès, afin d'établir une « carte d'identité » de chaque animal. Il assure enfin la gestion des stocks et des commandes de médicaments, de matériels et d'aliments.

Compétences

Passion et résistance

Ce passionné d'animaux fait preuve d'une bonne résistance physique et mentale. Connaissant parfaitement les règles d'hygiène et de sécurité, il ne se laisse pas rebuter par les tâches de nettoyage. Par ailleurs, il sait utiliser les outils agricoles et le matériel de soins et de capture. Sa capacité à travailler en équipe contribue à un meilleur suivi des animaux.

Sang-froid et concentration

Il faut beaucoup de temps pour établir une relation de confiance avec les animaux : la patience est donc une qualité indispensable pour le soigneur animalier. Et les rythmes de travail exigent de la disponibilité. Enfin, une bonne dose de sang-froid et de concentration est essentielle pour s'occuper d'animaux sauvages qui, même en captivité, peuvent se montrer dangereux et agressifs.

Attention et perspicacité

Le soigneur animalier observe en permanence et attentivement le comportement des animaux, y compris des plus petits, pour déceler la moindre anomalie et réagir en conséquence. Dans un parc zoologique, il doit, en effet, assurer la sécurité aussi bien des animaux que des visiteurs.

Vie professionnelle

Beaucoup d'appelés, peu d'élus

Attention, si la perspective de côtoyer des animaux du monde entier est séduisante, elle n'est réservée qu'à un tout petit nombre : seules 5 à 6 personnes par an sont recrutées. Dans les zoos d'État, rattachés au Muséum national d'histoire naturelle, le recrutement se fait sur concours, à partir du CAP. Le nombre de postes à pourvoir étant très limité (1 tous les 2 ans environ), mieux vaut se montrer patient, déterminé et posséder une certaine expérience dans le domaine.

Avec statut... ou pas

Les soigneurs des zoos gérés par les communes ont le statut d'employés municipaux. En revanche, ceux exerçant dans des zoos privés ne bénéficient d'aucun statut officiel.

Évolutions à la carte

Un soigneur animalier débute au Smic, et son salaire augmente avec l'expérience. Selon le lieu où il exerce, son parcours professionnel et les formations complémentaires qu'il a suivies, il peut devenir chef animalier, responsable de parc animalier privé, auxiliaire spécialisé vétérinaire, technicien-conseil vente en animalerie...

Accès au métier

Théoriquement, il n'y a pas de niveau requis pour exercer mais les places étant rares, posséder un CAP agricole ou un bac pro en rapport avec les animaux constitue un atout pour suivre une formation qualifiante de soigneur animalier. Plusieurs établissements y préparent : le CFAA (centre de formation par apprentissage agricole) à Gramat (46), la maison familiale rurale La Charmelière à Carquefou (44), le CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole) à Vendôme (41), le lycée agricole privé Saint-André (42) et la ferme expérimentale des Etablières de la Roche-sur-Yon (85).



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