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Agronome

Sélection des plantes, des animaux ou des agroéquipements pour les adapter aux besoins de l'agriculture d'aujourd'hui (productivité, qualité, respect de l'environnement)... Les compétences de l'agronome sont avant tout scientifiques.

Code ROME : A1303

Descriptif

Conseiller l'utilisation de telle ou telle machine agricole, déterminer les céréales les mieux adaptées à un sol calcaire, trouver des remèdes aux maladies des arbres fruitiers, étudier les échanges gazeux de la fermentation du cacao, sélectionner les meilleures vaches laitières, fabriquer une pomme qui soit à la fois croquante, colorée, sucrée et résistante... Les compétences de l'agronome sont variées et ses débouchés nombreux, en particulier dans l'industrie. Chercheur ou ingénieur, l'agronome est souvent les deux à la fois.

Activités

Un « localier » scientifique

Les sols et le climat n'étant jamais les mêmes d'une région à l'autre, le chercheur en agronomie se spécialise donc sur une région (appelée aussi terroir) ou une autre. Par exemple, en agronomie tropicale, en agronomie continentale...

Au service des agriculteurs

Intensification des cultures, amélioration de la sélection des productions végétales et animales, utilisation des engrais et produits phytosanitaires... L'agronome est en permanence à l'écoute des besoins des agriculteurs d'aujourd'hui. Pour trouver, par exemple, les céréales les mieux adaptées à un sol calcaire. Inventer un remède contre les parasites des arbres fruitiers. Ou sélectionner les meilleures vaches laitières.

Expert et consultant

Ingénieur pour réaliser des matériels agricoles non polluants ou chercheur pour créer des pommes goûteuses et résistantes aux maladies, l'agronome se décline au pluriel. De la conception à la vente des produits, son expertise est incontournable pour l'agriculture comme pour l'industrie (agroalimentaire en particulier...). Son champ d'action va de la protection de l'environnement à la maîtrise des ressources naturelles, en passant par la garantie de la qualité.

Compétences

Scientifique et polyglotte

À la base, c'est un scientifique spécialisé. Par exemple, en agroenvironnement, agroalimentaire et agrofournitures, bio-industries et milieu rural, viticulture-oenologie, production végétale, biochimie et technologie des produits animaux... Ses connaissances sont variées : biologie animale et végétale, pratiques agricoles, chimie, physique, sciences économiques et sociales, comptabilité et informatique. Sa carrière, de plus en plus internationale, exige la maîtrise d'au moins deux langues étrangères.

Scientifique et commercial

S'il reste avant tout un scientifique dont la vocation est la recherche, l'agronome doit cependant mener à bien des missions techniques, économiques et de direction. Par exemple, établir un cahier des charges, évaluer les retours sur investissements, coordonner les différentes interventions liées à un projet, encadrer des équipes. C'est aussi un acheteur et un vendeur de haut niveau.

Mobile et négociateur

Ses capacités d'analyse et de synthèse, son sens de la communication l'aident à résoudre des problèmes complexes. La mobilité est de rigueur et les responsabilités importantes.

Vie professionnelle

Agroalimentaire en tête

Face aux différentes crises agricoles (vache folle, grippe aviaire, organismes génétiquement modifiés...), l'agronome cherche à nourrir les populations avec une plus grande sécurité tout en gérant mieux les ressources naturelles et en respectant l'environnement. Ainsi, 25 % des agronomes travaillent au sein d'industries agroalimentaires puissantes (Danone, Nestlé...), même si ce sont les PME qui recrutent le plus (surtout les débutants).

Conseil, gestion, commerce...

Environ 30 % des agronomes travaillent dans le conseil et la recherche (Inra, IRD, Cirad...), 25 % dans la gestion et le commerce. D'autres choisissent l'expérimentation (12 %) ou la production logistique (10 %), les machines agricoles (15 %) ou les organisations professionnelles agricoles (13 %).

Enseignement en déclin

L'enseignement et la recherche souffrent d'une pénurie de personnel. Ce secteur n'attire que 12 % des jeunes diplômés, plus nombreux dans la grande distribution et les services ou, pour 9 % d'entre eux, dans l'informatique. Seul un petit nombre se retrouve à la tête d'une exploitation agricole (5 %).

Accès au métier

Dans la majorité des cas, les agronomes sont titulaires d'un diplôme d'ingénieur. L'accès en écoles d'ingénieurs se fait sur concours, principalement après le bac ou un bac + 2, + 3. La véritable spécialisation en agronomie (biotechnologie, amélioration et protection des plantes, productions végétales et valorisation des agroressources...) n'intervient en général qu'à partir de la 3e année d'études. Le diplôme d'ingénieur peut être avantageusement couplé à un master.



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