Scientifique de haut niveau, à la croisée de plusieurs disciplines, l'océanologue effectue des recherches afin de mieux connaître les fonctionnements particuliers des océans et d'évaluer leurs ressources.
Code ROME : K2402
Chargé d'explorer les mers et les océans, l'océanologue analyse et évalue ces ressources indispensables à notre survie. En labo ou en mer, ce scientifique traite des données, réalise des expériences et modélise ses observations, pour émettre des hypothèses et des prévisions sur l'évolution des océans et de leur biodiversité. Dans les filières professionnalisées, il participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel. Il travaille essentiellement dans les organismes publics de recherche, mais aussi dans les secteurs de l'industrie et de l'exploitation de la mer, en appui technique.
L'océanologue étudie la mer, les océans, les fonds marins et les organismes qui y vivent pour comprendre leur fonctionnement, évaluer leur état (dégâts causés par les pollutions, les activités de l'homme ou les changements climatiques).
Étudier, analyser et modéliserChercheur, l'océanologue se consacre à un travail de recherche fondamentale ou appliquée. Il traite des données, réalise des expériences ou prépare des campagnes en mer. Il cherche à modéliser de façon rigoureuse et scientifique ses observations, pour émettre des hypothèses et des prévisions sur l'évolution des océans et de leur biodiversité. Dans les filières professionnalisées, il participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel.
Diffuser les connaissancesL'océanologue participe aussi à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences et à des colloques. S'il est professeur d'université, il impulse et dirige les activités du centre de recherche auquel il appartient : centre ou laboratoire universitaire ou associé au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Scientifique de haut niveau, l'océanologue cumule des compétences en informatique, physique, géologie, météorologie, géophysique, biologie... Sa profession n'existe pas en tant que telle, elle est un domaine d'application de sa spécialité d'origine. Il doit être capable d'aborder des thèmes nouveaux tout au long de sa carrière.
Précision et rigueurL'océanologue travaille avec du matériel et des logiciels de haute technologie. Il doit être méticuleux et avoir un goût prononcé pour l'observation et l'interprétation des résultats. Il sait travailler sur le long terme et doit avoir de réelles aptitudes à l'analyse et à la rédaction.
Anglais obligatoireTrès autonome dans la conduite de ses travaux, l'océanologue sait faire preuve de diplomatie, d'écoute, de capacité de dialogue et de persévérance quand il travaille en équipe. La connaissance de l'anglais est indispensable, notamment pour participer aux conférences internationales.
Dans le domaine de la recherche, les débouchés, peu nombreux, se situent à l'université, au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), au Muséum national d'histoire naturelle, dans les grands organismes spécialisés comme l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), l'IRD (Institut de recherche pour le développement), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), l'EPSHOM (Établissement principal du service hydrographique et océanographique de la Marine), l'INRA (Institut national de recherche agronomique), la Météorologie nationale, le Ceva (Centre d'études et de valorisation des algues)... Après quelques années, l'océanologue peut intégrer des postes de direction au sein des organismes de recherche publics ou des universités.
Dans l'industrieLes secteurs de l'industrie et de l'exploitation de la mer recrutent également des océanologues en appui technique. Les domaines d'application vont de la gestion de la pêche à la prévention des tremblements de terre, en passant par la protection du milieu marin ou les zones de gisement pétrolier.
Pour devenir océanologue, il faut être titulaire d'un bac + 5 (master ou d'un diplôme d'ingénieur) au minimum. L'idéal : posséder un doctorat dans le domaine des sciences de la mer, de l'océanographie, de la biologie marine, de la physique des océans...