L'officière ou l'officier de l'armée de l'air peut être militaire de carrière ou sous contrat. Officiers de l'air, officiers mécaniciens, officiers de base ou commissaires des armées... tous travaillent de concert et oeuvrent à la défense du territoire.
Code ROME : K1703
Les officiers se répartissent en plusieurs catégories. Dans l'air, les pilotes, guidés par les navigateurs, effectuent des missions de reconnaissance et de défense, ou acheminent troupes et matériels. Au sol, les officiers mécaniciens veillent à l'entretien des avions, ceux des bases aériennes assurent le contrôle du ciel, la protection des installations ou le renseignement, les commissaires administrent la vie quotidienne. Contractuels ou de carrière, ils ont une formation initiale allant de bac à bac + 5.
Ce corps comprend les pilotes (de chasse, de transport, d'hélicoptère, de drone), les navigateurs officiers système d'armes qui calculent les itinéraires, donnent la direction à suivre tout au long du vol et gèrent les armements, et les convoyeurs de l'air qui exercent des fonctions d'infirmiers et de personnels navigants de cabine au cours d'évacuations sanitaires, de missions humanitaires...
Les officiers mécaniciensIls sont chargés d'encadrer les mécaniciens spécialistes des outils électroniques de navigation, des réacteurs, des armements opérationnels, techniciens qui réparent et contrôlent les avions et les matériels au sol.
Les officiers des basesIls constituent le corps le plus diversifié de l'armée de l'air. Ils dirigent des sous-officiers intervenant dans de nombreux domaines : contrôle de la circulation aérienne, protection et défense des installations de la base, renseignement, instruction et encadrement, informatique, gestion et administration, santé.
Il existe aussi des commissaires des armées exerçant des fonctions administratives de haut niveau qui relèvent du service des commissariat des armées. Ils conseillent le commandement en matière logistique, administrative, financière et juridique. Ils choisissent une armée ou un service d'ancrage (dont l'armée de l'air et de l'espace).
Chargés d'encadrer des équipes de sous-officiers et militaires de rang, les officiers des bases et les officiers mécaniciens doivent être rigoureux et organisés. Être officier ou officière dans l'armée de l'air nécessite aussi des compétences techniques pointues. Qu'il s'agisse de surveiller l'espace aérien ou d'effectuer un vol d'entraînement, tous utilisent des technologies en perpétuelle évolution.
Précision et maîtrise de soiPiloter un avion suppose de la précision, de l'adresse et de la concentration. Les pilotes doivent donc impérativement faire preuve d'un calme à toute épreuve et être capables d'intégrer la prise de risque dans leur mission.
Aimer la pratique sportiveLe recrutement des officiers prévoit des épreuves sportives. Une excellente forme physique s'impose pour tous et toutes, en particulier pour les pilotes. Si les entraînements sportifs de ces derniers sont intenses, les personnels non navigants doivent également rester en forme pour faire face à toutes les situations extrêmes qu'ils peuvent rencontrer au cours de leur carrière. Il faut s'entraîner régulièrement pour être physiquement apte.
L'armée de l'air et de l'espace compte 40 500 militaires, mais seul 15% de l'effectif est constitué des hommes et des femmes officiers (experts, cadres, ingénieurs). Le recrutement annuel est régulier mais limité. Les postes les plus nombreux se situent au sol. En 2022, le concours d'admission à l'école de l'air et de l'espace offrait 139 places aux futurs officiers de carrière (dont 55 places pour les officiers de l'air).
Les officiers de carrièreLes officiers de carrière formés débutent avec le grade de sous-lieutenant, par la suite ils deviennent lieutenant, puis capitaine. Ils sont appelés à tenir des postes d'exécution, puis de commandement jusqu'aux plus hautes responsabilités (grade de général) au sein de l'armée de l'air et de l'espace.
Les officiers sous contratLes officiers sous contrat sont recrutés en fonction d'une spécialité définie par une fiche de poste. Sou contrat de personnel navigant, ils signent un contrat initial de 10 ans, renouvelable jusqu'à 20 ans de service. Ceux qui font partie du personnel non navigant s'engagent pour 3 ans renouvelables jusqu'à 20 ans de service. Les meilleurs peuvent, sous certaines conditions, devenir officiers de carrière. Les volontaires aspirants signent un contrat d'un an renouvelable.
Les officiers de l'armée de l'air sont officiers de carrière ou OSC (officiers sous contrat). Les niveaux de recrutement vont du bac à bac + 5.
Les officiers de carrière sont formés à l'École de l'air et de l'espace de Salon-de-Provence (13), après réussite soit à un concours sur épreuves (ouvert aux élèves âgés de 22 ans au plus issus d'une classe prépa MP, PC, PSI ou PT) soit à un concours sur titre (licence sciences ou sciences politiques). Ils peuvent devenir officiers de l'air, officiers mécaniciens ou officiers des bases de l'air, et suivent une scolarité de 3 ans. Certains, âgés de 25 ans au plus, entrent sur titre avec un bac + 5 ou sur épreuves (diplômés d'IEP). Ils suivent une scolarité de 1 an.
Les officiers sous contrat sont recrutés à toute époque de l'année. Par exemple pour les pilotes, en tant qu'élèves officiers du personnel navigant (EOPN), (avec le bac et âgés de moins de 27 ans, sélection sur tests), après une formation au pilotage d'une durée variable selon la spécialité (hélicoptère, transport, chasse). Ou en tant qu'élèves officiers non navigants des corps des mécaniciens ou des bases (avec un bac + 3 à bac + 5 et moins de 30 ans, sélection sur titre) après 3 mois de formation militaire initiale, puis une formation professionnelle de durée variable selon la spécialisation choisie.
Les futurs commissaires des armées passent un concours commun aux trois armées (mer, air, terre). Conditions : avoir moins de 25 ans, posséder un bac + 3 (filière universitaire, IEP, IAE, écoles de commerce ou d'ingénieurs). 2 ans de formation à l'École des commissaires des armées (ECA) de Salon-de-Provence.
Niveau bac
Bac général, technologique (STI2D principalement), professionnel
Niveau bac +2
CPGE (sciences)
Niveau bac +3
Licence ou diplôme de niveau équivalent
Niveau bac + 5
Master ou diplôme de niveau équivalent