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Teinturier/ère et blanchisseur/euse

Une tache sur votre pull en cachemire ? Pas de panique ! Le teinturier nettoie les textiles qui lui sont confiés. Quant au blanchisseur, il traite de grandes quantités de linge pour le compte d'établissements tels que les hôpitaux ou les hôtels.

Code ROME : K2201

Descriptif

Le teinturier rend aux vêtements qui lui sont confiés (ou à n'importe quel article textile) leur aspect d'origine grâce à un détachage, un nettoyage et un repassage impeccables. Soigneux, perfectionniste, il sait travailler vite pour satisfaire les exigences d'une clientèle le plus souvent urbaine. Le blanchisseur, de son côté, exerce dans des entreprises industrielles très mécanisées.

Le secteur, plutôt en bonne santé, est à la recherche de personnes compétentes et qualifiées.

Activités

Du travail d'artisan...

Le teinturier travaille à la pièce (pantalon, manteau, mais aussi nappe, rideaux, tapis, couette...) et pratique le nettoyage à sec. Dans un pressing de quartier, il reçoit les clients, évalue le délai de réalisation, tarifie ses prestations. Il examine attentivement le vêtement, procède éventuellement au détachage, prébrosse systématiquement cols, poignets, poches, bas de pantalons. Il trie le linge selon les couleurs et les fibres textiles, avant de choisir la technique de nettoyage la plus appropriée, le produit de lavage et le programme de séchage les plus adaptés. Vient ensuite le repassage, étape la plus longue : il faut rendre au vêtement son aspect d'origine. L'utilisation d'un mannequin pour les habits aux coupes complexes comme les vestes facilite cette tâche délicate.

... à l'échelle industrielle

Le blanchisseur travaille au " tonnage et au mouillé ", comme on dit dans le métier, c'est-à-dire qu'il utilise des procédés de nettoyage à l'eau pour blanchir d'importantes quantités de linge (draps, serviettes, blouses...). Après lavage, les paquets de linge passent dans une presse pour l'essorage avant d'être envoyés vers les séchoirs, puis dans une calandre, qui les repasse. La plieuse, enfin, plie le linge aux dimensions voulues.

Compétences

Résistance physique

Le métier est physique et les journées de travail peuvent se révéler très fatigantes. Le teinturier doit supporter la station debout toute la journée et travailler dans une atmosphère chaude et humide.

Efficacité et rapidité

Maîtrisant l'ensemble des techniques mises à sa disposition, le teinturier connaît parfaitement les caractéristiques des différents textiles afin de choisir le traitement le plus adapté. Il est capable de travailler dans des délais très courts pour satisfaire les exigences d'une clientèle le plus souvent urbaine, donc pressée.

Soin et rigueur

Soigneux, pour ne pas dire perfectionniste, le teinturier n'ignore pas que seul un résultat impeccable lui permettra de satisfaire sa clientèle. Pour la développer, la fidéliser, il doit aimer le contact avec le public, se montrer aimable, avoir une excellente présentation ainsi que le sens du commerce. Ceux qui désirent s'installer à leur compte comme artisans, après quelques années d'expérience, doivent aussi avoir des compétences en gestion.

Vie professionnelle

Développement de chaînes

Le secteur se porte plutôt bien et est constamment à la recherche de personnes qualifiées. C'est dans les grandes villes et les stations touristiques que les besoins sont les plus importants. Commerces de proximité, les pressings sont souvent implantés en centre-ville et dans les galeries marchandes. Dans l'artisanat, ce sont les chaînes de magasins franchisés (5 à Sec, Bleu de France...) qui connaissent le plus fort taux de croissance.

Des blanchisseries mécanisées

Les blanchisseries industrielles emploient moins de personnel, essentiellement des conducteurs de machines, qui pourront évoluer vers des postes d'encadrement (contremaître, chef d'atelier ou de production).

Gestion d'un pressing

Après quelques années d'expérience, un employé peut évoluer vers la gérance d'un pressing. Ceux qui souhaitent se mettre à leur compte doivent savoir que l'investissement initial (matériel, équipement, agencement) varie de 90 000 à 120 000 euros environ. Reprendre une entreprise peut donc constituer une bonne solution.

Accès au métier

Deux CAP (certificats d'aptitude professionnelle) ouvrent l'accès aux métiers de la teinturerie (artisanale) et de la blanchisserie (industrielle). Ils permettent de travailler en tant qu'ouvrier qualifié ou employé de pressing. Le BP (brevet professionnel) et le bac professionnel permettent de s'installer à son compte.



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