Cavalier émérite et animateur, l'accompagnateur de tourisme (ATE) équestre transmet sa passion de la nature à des cavaliers amateurs, le temps d'une sortie, qu'elle soit de quelques heures ou de quelques jours. Il adapte le parcours au groupe et prépare les étapes avec soin.
Code ROME : G1201
Bon cavalier et animateur dans l'âme, l'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) prépare les chevaux et le matériel, assure les soins aux chevaux avant et pendant une randonnée, de quelques heures à plusieurs jours. Il organise et conduit des sorties sur des itinéraires choisis en fonction de ses clients. Il fait découvrir aux touristes tous les aspects (écologique, historique, économique...) des régions traversées. Il travaille surtout entre mai et septembre, à son compte ou dans un centre équestre.
L'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) encadre un groupe de cavaliers amateurs durant un ou plusieurs jours. Avant le départ, il choisit un itinéraire adapté au niveau du groupe, règle le matériel (harnachement, selles...), soigne les chevaux, etc. Il constitue les trousses de secours, indispensables en cas d'accident, prévoit les étapes, l'approvisionnement pour les chevaux comme les touristes, l'hébergement et le rangement du matériel sur place.
Adapter l'allureUne fois en route, l'ATE tient compte des difficultés éventuelles des cavaliers et des chevaux, tout en respectant les consignes de sécurité. Si nécessaire, il adapte le parcours, l'allure ou les temps de pause. Il transmet les techniques de base de la randonnée comme la distance à respecter entre les chevaux, le respect de l'itinéraire, la conduite du cheval en extérieur, sur les routes, etc. Il donne les soins aux chevaux à chaque étape.
Faire découvrir la natureEn plus de sa passion du cheval, ce guide transmet ses connaissances sur les endroits traversés. Il parle aussi bien de la faune, de la flore que du climat, de l'architecture, de la culture ou de l'économie locale. Entre les randonnées, l'ATE participe à l'entretien des écuries et aux soins des chevaux.
Évidemment, l'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) est d'abord un bon cavalier. Il doit justifier d'un certain niveau en équitation (galop 6) et d'une certaine expérience des promenades à cheval (7 jours de randonnées à son actif) pour entreprendre la formation spécialisée de la Fédérattion française d'équitation (FFE). Il sait également s'occuper des chevaux avant, pendant et après les sorties.
Animateur dans l'âmePour gérer des groupes d'âges et de niveaux différents, l'ATE doit évaluer les performances de chacun. Il doit aussi créer une ambiance conviviale. Dans certains cas, la maîtrise d'une langue étrangère est recommandée. Bon organisateur, il a aussi des qualité d'animateur pour rendre la balade attrayante. Adaptable aux goûts et demandes des participants, il est intransigeant sur la sécurité. Il possède une attestation de formation aux premiers secours.
Au plus près des territoiresL'ATE connaît bien la faune, la flore et les principaux sites de la région traversée. Il possède une bonne culture générale, régionale et locale. Des connaissances en écologie sont aussi les bienvenues pour sensibiliser les publics au respect de la nature. Il possède en outre un solide sens de l'orientation et connaît parfaitement les itinéraires empruntés.
Le tourisme équestre connaît une expansion certaine et la vogue du "slow tourisme" joue en sa faveur. On compte en France plus de 9 000 structures équestres et la demande d'accompagnateurs de tourisme équestre (ATE), même si elle est souvent saisonnière, est régulière. Autrefois monopolisée par les hommes, la profession s'est largement ouverte aux femmes, au point qu'elles représentent aujourd'hui la majorité des professionnels sur le terrain. Les animateurs qui possèdent également les qualifications de guide et/ou de moniteur, augmentent leurs chances d'être recrutés.
Des évolutions possiblesAprès avoir exercé en tant qu'ATE, ce professionnel peut devenir instructeur ou professeur d'équitation, maître randonneur, formateur de futurs professionnels... Dans tous les cas, il doit passer le diplôme correspondant et justifier d'une certaine expérience. La demande se développe également dans le domaine des véhicules tractés (calèches ou roulottes, par exemple). L'ATE peut donc se spécialiser en se formant comme meneur-accompagnateur. Il peut également, en passant le BPJEPS, devenir moniteur d'équitation pour former des élèves aux techniques de base de l'équitation. Enfin, il peut encore créer sa propre activité et se mettre à son compte.
Pour devenir accompagnateur il est nécessaire d'obtenir le titre de la Fédération française d'équitation (FFE). Les CQP (certificats de qualification professionnelle) permettent de démarrer comme assistant.