Une bronchiolite, une hospitalisation, une chute de vélo... Autant de situations où le masseur-kinésithérapeute intervient. Ce spécialiste de la rééducation utilise les massages et la gymnastique médicale pour aider ses patients à recouvrer leurs capacités.
Code ROME : J1404
Le masseur-kinésithérapeute soigne les personnes souffrant de traumatismes divers (accident de la route, activité sportive, chutes...). Intervenant essentiellement sur prescription médicale, il pratique des massages et fait exécuter des mouvements à ses patients. Son but : les aider à retrouver leurs aptitudes ou une plus grande autonomie. Ce métier, qui s'exerce principalement en libéral, requiert une bonne santé, du tact et un attrait pour les connaisssances médicales.
Le masseur-kinésithérapeute intervient après étude du dossier médical (radiographies, ordonnances du médecin référent...) du patient et pratique un examen clinique pour définir les méthodes et les moyens à mettre en oeuvre.
Des techniques variéesLe kiné fait ensuite appel à des techniques
Remise en forme, relaxation...Sur prescription médicale, le kiné peut réaliser des bilans de capacité. Il intervient parfois, sans prescription médicale, dans le domaine sportif (remise en forme, relaxation, massage...) ou esthétique (exercices de relaxation pour le visage, par exemple).
Une bonne résistance physique est requise pour manipuler les patients, répéter des exercices de rééducation, réaliser des gestes et des massages.
Écoute et observationDu nourrisson au sportif de haut-niveau en passant par le cadre fatigué ou la personne âgée... les patients sont tous différents. Au kinésithérapeute de tenir compte de leur état physique et de leurs besoins. Il doit leur donner confiance, les encourager à persévérer dans leurs efforts, les remotiver et les stimuler dans leur parcours de soins. L'observation de l'évolution du patient est indispensable pour travailler efficacement.
Bon mentalUn bon équilibre émotionnel, une implication réelle dans la recherche de solutions adaptées à chaque situation et un accompagnement souple (selon l'évolution des patients) sont indispensables pour travailler avec des personnes parfois en grande difficulté (poly-traumatisés, malades chroniques, handicapés...).
Curiosité scientifiquePour rester au meilleur niveau et s'ouvrir des nouvelles possibilités d'intervention, les kinésithérapeutes s'informent et se forment tout au long de leur vie professionnelle.
Le métier de kinésithérapeute bénéficie de bonnes perspectives d'emploi. En plus des soins traditionnels, les besoins en professionnels de santé aptes à prendre en charge la dépendance et les handicaps augmentent. Les kinésithérapeutes peuvent se spécialiser dans leurs savoirs et se diversifier dans leurs pratiques. Grâce à la formation continue, ils restent au courant des dernières découvertes dans leur domaine. En s'appropriant les nouvelles techniques, ils élargissent leurs solutions thérapeutiques et leur offre de soins.
Bien choisir sa régionLes débouchés varient d'une région à l'autre, d'une ville à l'autre. Pour s'installer en libéral, mieux vaut éviter l'Île-de-France et le Sud, déjà saturés pour choisir une zône plutôt rurale dans le Centre, le Nord ou l'Est de la France.
En associationLes kinésithérapeutes s'associent souvent à des confrères ou à d'autres professionnels paramédicaux pour partager les frais d'installation. En hôpital public, les kinésithérapeutes peuvent, sur concours, accéder au corps de cadre de santé et devenir responsables d'un service ou formateur.
Pour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute. Préparé en 4 ans, le DE permet d'obtenir 240 crédits ECTS. L'accès à la formation s'effectue après une année de formation universitaire (la première année commune aux études de santé (PACES), la première année de licence sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou première année de licence dans le domaine sciences, technologies, santé).