Le diététicien est un professionnel du secteur paramédical. Champion de l'alimentation équilibrée, il sait concocter des régimes adaptés à l'âge, au mode de vie, aux goûts et à l'état de santé des personnes qui viennent le consulter.
Code ROME : J1402
Sur prescription médicale, le diététicien s'appuie sur ses connaissances scientifiques pour établir des régimes. En restauration, il veille à la qualité des repas, leur équilibre nutritionnel et au respect des règles d'hygiène. Ce métier s'exerce en collaboration avec des médecins, des chercheurs et des gestionnaires. Le diététicien est aussi un expert dont les compétences sont recherchées dans le cadre des campagnes de sensibilisation et d'information sur l'alimentation.
Spécialiste de la nutrition, le diététicien joue un rôle important dans l'apprentissage et le respect de l'hygiène alimentaire. Son rôle : inciter à la consommation de plats équilibrés (sans graisses et sucres superflus, par exemple), tout en préservant le plaisir de manger.
Élaborer des menus sur mesureEn fonction du mode de vie et des attentes d'une personne, et, éventuellement, d'une prescription médicale, le diététicien calcule, dose et organise des régimes classiques (pour maigrir ou grossir) ou particuliers (allergie à certains aliments). Sa mission : mettre au point des menus variés prenant en compte les besoins vitaux en vitamines, minéraux, protéines, glucides, lipides...
Respecter les réglementationsDans l'industrie et la restauration collective, le diététicien peut surveiller les préparations culinaires. Présent tout au long la chaîne alimentaire, il est chargé d'appliquer la législation en matière d'alimentation. En particulier, pour prévenir les erreurs et les risques d'intoxication. Son rôle peut s'étendre à l'information, à l'éducation et à la formation du personnel soignant ou hôtelier.
Pas facile de faire accepter à quelqu'un d'adopter un régime en rupture avec ses habitudes alimentaires... L'art du diététicien consiste alors à mettre en confiance la personne, à faire preuve de patience et de psychologie pour l'encourager à parler de ses troubles alimentaires. Le succès de l'accompagnement thérapeutique du diététicien dépend en grande partie de sa capacité d'écoute, de sa pédagogie, de son sens du tact et de la diplomatie.
Un biologiste économeLes compétences techniques et scientifiques de ce métier s'appuient sur la biologie et l'économie. Le diététicien passe beaucoup de temps à faire des calculs. Mais il ne s'agit pas seulement de doser des quantités d'aliments appropriées à un régime. La plupart du temps, il doit élaborer des menus variés et équilibrés avec un budget précis, pas toujours facile à gérer.
Un homme de communicationLe diététicien est, enfin, un gestionnaire capable d'organiser, voire d'animer des structures qui dépendent de collectivités publiques et privées, comme, par exemple, les municipalités, les centres sportifs...
Le secteur est en nette progression ces dernières années, et l'on dénombre environ 10 796 diététiciens. La profession a notamment bénéficié du programme national « Nutrition santé » des hôpitaux et établissements d'accueil et de soins. Des actions de sensibilisation, d'information et de suivi ont en effet été confiées à des équipes comprenant de nombreux diététiciens.
Une sphère d'activité de plus en plus largeLe rôle d'information et de préconisation alimentaire des diététiciens trouve des échos favorables auprès du grand public. Le diététicien est sollicité pour répondre aux questions touchant aux évolutions des pratiques alimentaire et à leurs conséquences possibles sur la santé.
Garder une seconde activitéLa majorité des diététiciens installés en cabinet libéral conservent une autre activité. Ils reçoivent leur clientèle en cabinet individuel ou collectif, mais aussi dans des structures de soins et d'accueil où ils exercent comme diététiciens attachés ou consultant en nutrition et en hygiène.
Pour exercer ce métier, il faut être titulaire du BTS diététique ou du DUT génie biologique option diététique. Ces deux diplômes de niveau professionnel équivalent se préparent en 2 ans après un bac scientique de préférence ou un bac ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Après le BTS ou le DUT, il est possible de poursuivre ses études en licence professionnelle.